Ventilation industrielle (partie 2) : épuration de l’air

Summary

La première partie de cette série de formations, Ventilation industrielle (partie 1) : contrôle de la qualité de l’air et résolution des problèmes de contamination en usine, a permis d’énoncer les exigences règlementaires applicables au Québec en matière de qualité de l’air en milieu de travail, de présenter les principes de ventilation industrielle et les requis de maintenance de tels systèmes, et de définir la marche à suivre pour résoudre les problématiques vécues en usine et mettre en place des solutions de contrôle et d’optimisation.

Dans la grande majorité des cas, les systèmes de ventilation industrielle comprennent des dispositifs d’épuration de l’air afin que les normes environnementales applicables puissent être respectées et que les contaminants industriels captés en usine – poussières, vapeurs, gaz, brouillards – soient efficacement collectés. Ces équipements sont notamment les dépoussiéreurs à filtres secs, les épurateurs humides (wet scrubber), les séparateurs mécaniques (ex. : cyclones) mais également les incinérateurs, les adsorbeurs et les électrofiltres (ESP/WESP). En plus de devoir être bien sélectionné, chaque épurateur doit être utilisé à l’intérieur d’une plage d’opération appropriée et être entretenus de manière adéquate pour qu’une efficacité optimale puisse être garantie. 

Ce cours vous propose donc une revue exhaustive des systèmes d’épuration de l’air couramment utilisés en ventilation industrielle. Leurs principes de fonctionnement et les applications pour lesquelles ils sont les plus adaptés seront présentés, et les critères de conception jugés appropriés seront partagés. De plus, les requis de maintenance et d’entretien seront discutés, et des pistes de solution seront proposées pour diagnostiquer les systèmes existants et pour en optimiser le fonctionnement. Enfin, les meilleures pratiques seront exposées pour assurer une sélection optimale des nouveaux équipements permettant notamment de réduire les coûts de projet (CAPEX) et les coûts d’opération (OPEX).